lundi 25 avril 2016

Vite !

Vite, vite, avant que le rythme de rentrée ne balaie tout, quelques bonheurs vacanciers...

  • faire la cuisine avec ma fille, la voir mûrir peu à peu sur son rapport à la nourriture
  • rire de son sens de l'auto dérision
  • entendre les compliments ("t'es belle, maman") et les déclarations d'amour de mon bébé joli
  • avoir TROIS HEURES TOUTE SEULE
  • n'en rien faire de plus compliqué que l'étoile de mer sur le lit, bouquiner, somnoler, bouquiner encore
  • avoir hâte de retrouver les autres après
  • savoir que je faisais le dernier rendez-vous avec mon maintenant ancien toubib
  • profiter de la passion pour les Beach Boys de mon fils pour écouter Good Vibrations plein de fois par jour
  • se promener avec des amis au soleil et profiter de leur chouette présence

(et oublions les épisodes fâcheux comme la voiture à la fourrière...)

Ayé, c'est fini, c'est la rentrée.

Mais bon, j'ai posé mes congés pour cet été, histoire de pouvoir rêver soleil et bons moments loin du boulot.

mercredi 13 avril 2016

La semaine d'avant vacances

Je pense que les menaces de la charcutière de priver Lomalarchovitch de ses saucisses a fonctionné : depuis, il est l'incarnation du bébé parfait.

Quand je rentre, on papote, on joue, on lit beaucoup, on chante. Il a oublié son art de la provoc et sa surdité totale au "non" des dernières semaines.

Sachant qu'il ne s'agit que d'un répit, je savoure chaque micro seconde de ces fins de journées si douces qu'elles en effacent le stress du travail, juste avant.

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Les parents de bref passage parisien sont venus dîner hier soir. C'était bien chouette et beaucoup trop court. Ah ! Si Paris était à Marseille, que les choses seraient plus faciles !

Du coup j'ai vu une photo semi récente (d'il y a quinze jours, autant dire plus d'un tiers de son âge, donc plus du tout d'actualité) de Nièce Adorée qui est vraiment très très belle (et très petite).

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Et puis J-3 avant les vacances.

lundi 11 avril 2016

Printanier (en images)

Il y a quelques rayons de soleil et il ne nous en faut pas plus pour se précipiter et mettre les pieds (nus, pour les plus grands[1]) dans l'herbe.

Hier, une fois n'est pas coutume, on a eu un dimanche en famille. Alors on en a profité.

Il y avait un petit grand qui faisait sa première sortie en draisienne ("avélo ! Avélo !"), pas encore très aboutie d'un point de vue équilibre, mais carrément si on s'en tient à l'enthousiasme du jeune homme.

Draisienne.jpg

Et puis cet excellente chose toute amie des parents Montessoriens que sont les bâtons et les pommes de pin. Intense concentration garantie. Et un peu de repos dans l'activité : courir dans l'herbe après l'explorateur en herbe.

Fixateur.jpg

Il y avait Cro-Mignonne, ma grande-chose adorée, pile à l'âge où on peut, en l'espace de quelques secondes, passer d'un questionnement intense sur le fait que les bâtons utilisés la dernière fois pour jouer aux agents secrets, est-ce qu'ils seront là ou pas, à un autre sur le fait qu'on voit la marque de sa culotte sous son legging (soupir).

GrandeChose.jpg

Et des câlins, parce que les câlins c'est important.

Tendresse.jpg

Note

[1] oui, on sait, en avril, pas d'un fil, mais bon. Où est le fun, si on reste en chaussures, hein ?

jeudi 7 avril 2016

Bonheur d'aujourd'hui

Soudain ça me frappe.

Il y a cinq ans j'étais dans l'une des années les plus compliquées de ma vie.

J'étais, depuis quelques mois, seule avec ma fille, je venais de sortir de six mois d'acharnement contre des banquiers avec quelques alliés, mais moins que de gens qui compliquaient les choses.

Il y a avait un truc qui tenait de la torture sentimentale dans mon existence.

J'étais crevée. Et en même temps assez contente de me réapproprier ma vie, mais c'était dur, tous les jours, pour la logistique, pour les sous, pour le moral, pour tout.

Je ne savais pas encore que quelques semaines plus tard, on allait re faire connaissance avec mon Enchanteur. Je n'imaginais même pas ce qui allait suivre. J'étais certaine que je serai mère d'une enfant unique (unique en son genre, elle l'est restée !).

Et là je me dis que bon. On a un quotidien sportif, surtout cette semaine, on a des séquelles de la fatigue tous les deux. Mais des enfants pleins de vie et de jubilation de vivre. OK la porte fait shboing la nuit quand il rentre et ça me met de mauvaise humeur[1], mais on rit, et on vit et même si on est pas riches, qu'on se marche un peu dessus dans l'appart et qu'un nombre considérable de nos appareils électro ménagers ont canné dans ces deux dernières années, on est heureux.

D'un futur que je n'imaginais pas il y a cinq ans.

Note

[1] il va falloir encore un peu de temps pour que je sois sereine face aux interruptions du sommeil, je le crains

mardi 5 avril 2016

Mary Poppins

La fille de Mary Poppins [1] a une fille qui vit aux États-Unis depuis quelques années.

Elle y a eu deux fils, dont un qui est quasi jumeau de Lomalarchovitch, et qui est né avec une maladie congénitale. Du coup Mary Poppins a passé beaucoup de temps aux États-Unis à aider sa fille et on l'a très peu vue ces derniers mois.

Hier, le téléphone a sonné. C'était elle. Pour dire qu'elle avait hâte qu'on se voit.

Alors certes, elle est rentrée depuis deux mois ou presque mais elle a été occupée tout le temps et là, elle a hâte. Je lui propose samedi, et elle me répond "demain ?".

J'adore sa doute tyrannie et comme elle nous manque beaucoup, ce soir, on va voir Mary Poppins. J'ai hâte de voir comment ils vont se tourner autour avec Lomalarchovitch. Lequel des deux va déployer le plus grand numéro de charme !

Et j'ai hâte de la voir !

Note

[1] l'ancienne nounou de Cro-Mignonne, donc, pour ceux qui ne la connaissent pas

lundi 4 avril 2016

Comme on s'aime

Ce matin, émue par le manège plein de tendresse de mon fils (aller chercher une peluche, la câliner tendrement en "lui chantant" - c'est-à-dire en chantonnant deux mots et en comptant sur nous pour remplir les trous - une de ses chansons d'avant dormir), je lui tends les bras en lui proposant un câlin.

Bras dans lesquels ils s'est précipité, avant de m'escalader et m'entourer de ses petits bras.

Du coup je lui ai demandé s'il voulait qu'on se serre fort comme on s'aime. Et là, pression desdits petits bras autour de moi.

Il n'y a pas grand chose qui puisse donner un shoot d'amour pur aussi puissant, dans la vie, quand même.

Et me voilà, donc, emplie de bonheur pour les heures à venir.