jeudi 28 janvier 2016

En rire

Bon. Je me suis pas mal défoulée sur Twitter de ce qui n'a pas du tout contribué au bonheur du jour.

Mais du coup, saluons ce qui aide à passer le cap.

On a fait une super bonne équipe de crise avec l'Enchanteur.

Le môme va bien, si on en juge par son comportement. Bon, il n'est pas sorti de chez les toubibs et laborantins, mais il rigole quand il pète.

Et avec les copains du boulot, on enchaîne les rigolades ces jours-ci. Particulièrement aujourd'hui où il y a besoin de décompresser.

Et puis on va aller prendre l'air et manger dehors.

La journée sera vite passée et on va se retrouver et coccooner ensemble.

mercredi 27 janvier 2016

Mitonnage

Je ne suis pas une bonne cliente pour les robots modernes qui "font tout".

Quand je fais la cuisine, j'aime bien savourer le temps que j'y passe, que ça soit pour une recette rapide ou pour un repas plus élaboré.

J'aime bien le calme qui s'installe en épluchant et taillant les légumes.

J'aime touiller mes casseroles, goûter, rajouter un peu de ceci et un brin de cela, sentir l'odeur qui se répand et qui me dit "ah, bientôt prêt".

J'aime le bloup bloup discret du plat qui mijote, le parfum de levain du pain qui lève.

Et autant j'apprécie l'aide de mon robot "de base", autant je me dis, peut-être à tort, que ces engins magiques si appréciés m'enlèveraient une partie de mon bonheur en cuisine.

(Vous aurez compris que l'effet kiss kool de ce bonheur, c'était la dernière tournée de bourguignon hier soir !)

mardi 26 janvier 2016

La deuxième journée

Rentrée garée juste à temps pour intercepter Cro-Mignonne de retour de l'école. Proposer d'aller à la rencontre de l'Enchanteur et de Lomalarchovitch, qui devaient revenir de la halte-jeux.

Avant, papoter cinq minutes avec le gardien, un voisin.

Et puis marcher un peu, les voir au loin.

Le sourire de chacun des deux.

Les bavardages sur le chemin, la soirée douce, le coucher dans les rires du petit, le boeuf bourguignon mijoté depuis la veille pour le dîner des grands.

Le rire de ma fille quand je l'ai chatouillée jusqu'à ce que le rire social disparaisse et que je retrouve les éclats d'enfance.

Une douce soirée.

Une bonne longue nuit.

lundi 25 janvier 2016

Méjik ! Méjik !

Lomalarchovitch est, comme beaucoup de bébés, très sensible à la musique [1].

Il a déjà un impressionnant petit répertoire et des goûts très affirmés. Ainsi qu'un lexique à la mesure de ses ambitions pour nous dire ce qu'il veut écouter. Ainsi celle[2], woohoo [3], ou mbowé [4] font partie de notre quotidien.

Sa grande chanson enfantine préférée, à mon désespoir, est Bour (Joli Tambour, ici chanté par Dorothée et ses Récréamis)

Depuis 18 mois, il s'endormait tous les soirs grâce à Une chanson douce (Dodo !). Mais depuis quelques jours je sentais qu'il ne voulait plus de cette chanson. Et ce week-end, il m'a dit à renforts d'énergiques Tem !! fait savoir qu'il voulait que je lui chante Je t'aime, une fabulette d'Anne Sylvestre).

Alors pour la première fois depuis des années j'ai appris quelque chose par coeur, émue et impressionnée par ce petit mélomane qui met tant d'énergie à nous faire partager ses préférences musicales.

Et on chante Je t'aime, une fois, deux fois, trois fois avant d'aller dormir. C'est doux [5]

Notes

[1] méjik, selon sa prononciation à lui, vous l'aurez compris

[2] Varicelle, des Ogres de Barbak

[3] Over the rainbow version ukélé et paréos

[4] Vous aurez tous reconnu le tube-reprise de Pow Wow, Le lion est mort ce soir

[5] sauf que bon, j'ai la crève depuis dix jours et la voix cassée, Salvador était plus accommodable, de ce point de vue !)

vendredi 22 janvier 2016

Matinal

Ce qu'il y a de bien, avec cet hiver ensoleillé, c'est que quoi qu'il arrive de la journée de travail, après, le matin, j'arrive, seule ou quasi à mon étage, et j'ai ça pour me donner le sourire.

Matin22012016.jpg

Ce n'est jamais tout à fait le même, et mon téléphone (enfin son appareil photo) ne suffit pas à vous en faire partager les nuances, mais tous les matins, ce ciel est, pendant quelques minutes, d'une beauté qui me ravit.

Ensuite je lui tourne le dos et je me mets au travail.

(Sinon on est environ tous malades à la maison)

mercredi 20 janvier 2016

Du gras, des patates, la vie

Hier à la cantine au restaurant d'entreprise, il y avait une animation "grand froid". De circonstance.

Après avoir proféré des menaces à qui s'égosillerait "Libérée, Délivrée" à la vue du décor banquise et ours blanc [1], j'ai constaté que l'un des plats proposés à nos papilles de convives gourmands, c'était la tartiflette.

Et qu'une file d'attente d'au moins 20 minutes était déjà formée devant la dite tartiflette.

Qu'à cela ne tienne, Étienne, pas de ça Mélissa, me dis-je dans ma Ford Intérieure, je ne vais pas me faire chier les ovaires attendre si longtemps pour une tartiflette dont je soupçonne qu'elle ne comble pas mes attentes sur le sujet.

Taquinée par une collègue moins méfiante, je lui ai rétorqué que pisque c'est comme ça, j'en ferai une ce soir.

Dont acte. Aidée par ma fille (qui a regretté de devoir repartir chez son père AVANT le dîner :D), et malgré l'otite du petit et son obstination à refuser de prendre les médocs,  j'ai fait une mini tartiflette que nous avons dégustée en amoureux hier soir.

Et pour faire bisquer la collègue, je lui ai pris une photo à l'arrache (sans lumière et floue, donc) avec mon téléphone pour lui demander ce matin si elle n'avait pas l'air encore plus délicieuse que son déjeuner d'hier.

Ma victoire a été totale et triomphante.

Du coup je me tâte pour une raclette, ce soir :D

Note

[1] coucou Moukmouk, si tu passes par là !

mardi 19 janvier 2016

Badoum Tchi

C'était chouette de faire rire une partie de l'assemblée avec ma vanne pourrie de la journée.

Je vous la livre telle que : A Bricorama, ils devraient vendre des fruits.

Un peu contrite de voir que c'était une vanne clivante : y a ceux qui l'attrapent tout de suite et les autres.

Mon Enchanteur fait partie des autres, lui, pourtant au moins aussi créatif en jeux de mots laids que l'agenda Vermot soi-même.

En attendant, on a bien ri.

lundi 18 janvier 2016

Douceurs de fin de semaine

  • Voir, boire, papoter avec les amis
  • Profiter d'une rare humeur câlineuse d'une jeune chouette demoiselle
  • Constater de visu que le rescapé a bonne mine
  • Voir Lomalarchovitch s'éclater avec son parrain et sa marraine
  • Goûter un délicieux mafé
  • Rire
  • Se laisser charmer par les fossettes du plus jeune de la bande
  • Se rouler par terre avec les bébés

jeudi 14 janvier 2016

Bonheur du soir

Retrouvé hier soir un petit bonhomme fiévreux, comme savent le faire les enfants. Ils vous affichent un 39° triomphant sans aucune autre indication de ce qui ne va pas et puis le lendemain, pof, frais comme des gardons, prêts à vous retourner l'appart, la tête et le cœur en douze secondes.

Bref, hier soir, petite chose chaude et languissante.

Alors au mépris de tout ce que les bons parents devraient faire, on s'est installés tous les deux sous la couette et on a regardé le clip d'Une chanson douce avec des tas de photos de bébés kitch qu'il adore (c'est la chanson que je lui chante tous les soirs depuis sa naissance, et les têtes de bébés, ça lui plaît), et puis "m'bawé" (vous aurez tous reconnu Le lion est mort ce soir par Pow Wow sans difficultés, bien sûr), et enfin quelques Fabulettes de son choix[1].

Une fois la troupe couchée, mon tricot tout défait (j'ai un peu loupé une ligne dans le patron, oups) et recommencé, on a regardé Blue Jasmine. Balèse, le Woody, de faire un film qu'on regarde sans s'ennuyer avec principalement des personnages si antipathiques. Et Cate Blanchett n'a pas volé son Oscar.

Du bon amour, du bon ciné, que faut-il de plus pour être heureux ?

Note

[1] C'est fou d'ailleurs, il y en a, quand je les entends, ça remonte tout droit de mon enfance. C'est émouvant, doublement. Merci Anne Sylvestre pour ces bonheurs à rebondissements générationnels

mardi 12 janvier 2016

Tous les soirs

Le soir, à l'heure du coucher, je m'allonge sur le lit du Lutin, Lomalarchovitch s'allonge sur moi, on chante une chanson et on raconte une micro histoire de notre invention qui dit qu'il est l'heure de se coucher.

C'est l'heure de la grande tendresse, de l'abandon, du petit garçon qui reprend ses habitudes de bébé avant de lâcher prise dans le sommeil.

Et puis je le dépose dans son lit, je le couvre de mots d'amour et de chatouilles, et tous les soirs il rit avant de s'endormir.

J'aime notre rituel du coucher[1], si fort...

Note

[1] Cro-Mignonne s'étonnait que le sien date de sa naissance, aussi, même s'il est plus rapide et moins câlin que dans ses premières années, 9 ans et demi après, toujours

lundi 11 janvier 2016

Bonheur aquatique

On pourrait se dire que c'est un bonheur de commencer le week-end plus tôt.

Sauf quand on fait un démarrage en trombe suite à l'appel de la baby-sitter parce qu'il y a de l'eau partout dans la cuisine.

Quand je suis arrivée à la maison, il y avait deux centimètres de flotte dans la cuisine ET dans les toilettes.

Mais retenons-en les choses positives :

  • la baby-sitter a des nerfs d'acier et un père qui s'y connaît en plomberie. Du coup elle avait fait ce qui pouvait être fait avant mon arrivée, et a continué à s'occuper de Lomalarchovitch avec un calme souverain pendant que je m'agitais
  • Je n'ai géré, à la force de ma wassingue QUE 15 litres toute seule, les 25 autres ayant été engloutis par l'aspirateur à eau de mon gardien. Car oui, j'ai un gardien qui, même en dehors de ses heures de boulot, rapplique en 20 minutes avec un aspirateur à eau. Il n'a pas volé ses étrennes, sur ce coup-là.
  • le coupable n'était pas une canalisation grande ou petite, mais le réservoir de la chasse d'eau qui s'est fêlé, puis cassé. Comme ça, pof, d'un coup ou quasi. Du coup c'est une réparation à pas trop cher et sans gros dommages collatéraux.

cassure.jpg

Alors certes, ça pue chez nous mais.

  • on a nettoyé assez vite pour que le risque d'infiltration chez mon voisin du dessous soit peu probable (d'ailleurs il est venu me dire de la part de sa femme qu'on faisait du bruit, no shit, Sherlock)

Et ok mon panier malgache et une partie de son contenu sont à la poubelle mais.

  • on a deux jolis petits meubles de rangement trouvés à moins cher que ce que je craignais pour ranger le dessous de notre plan de travail, et c'est joli.

On va exercer toute la force du déni pour oublier le samedi de Lomalarchovitch au taquet dans un combo "ohlala tout ce stress autour de moi / j'ai mal aux dents / j'ai le pouvoir de dire non / je suis hypotolérant à la frustration" pour ne se souvenir que de ses câlins d'hier.

On va se concentrer sur la douceur de ma fille et sa présence apaisante hier soir. Et puis de notre crêpe party.

Et se dire que bon. Il y aura d'autres week-ends. Plus reposants.

Et que quand même on a eu du bol.

vendredi 8 janvier 2016

Compliqué

Difficile de trouver quelque chose d'enthousiasmant dans la journée d'hier qui a été plus que merdique, en dehors des câlins avec mes enfants en fin de journée.

La nuit n'ayant pas été terrible non plus, on va donc se contenter d'un bonheur aléatoire : on a enfin vu la fin de Downton Abbey (pas mal, mais je m'attendais à pleurer comme un veau et non), commencé la deuxième partie de saison 9 de Dr Who (trop tôt pour se prononcer), et on attend prochainement l'épisode de Noël de Sherlock Holmes (j'en ai vu dire du mal sur les internets !! Fear !!).

Aléatoire, donc, on verra quand on aura tout vu ! :p

jeudi 7 janvier 2016

Maladie textuellement transmissible

Cro-Mignonne me raconte qu'elle fait partie de l'équipe qui va rédiger et produire le journal de l'école.

Elle a eu une idée d'article et de comment le traiter (sur le harcèlement scolaire), elle trouve que les autres ne se bougent pas, elle trouve que ses camardes sont trop dissipés en classe et que le temps à consacrer au journal fond comme neige au soleil.

Et puis la maîtresse trouve du temps, Cro-Mignonne bosse son article avec elle et rentre, hier, réjouie : elle a presque tout écrit, a adoré l'exercice.

Plus qu'à le taper "à l'ordinateur".

Et ça "c'est toute une affaire, maman !".

Je suis émue et heureuse de la voir prendre goût à l'écriture, au fait de tracer un récit avec ses mots à elle. Je n'ai bien entendu encore rien lu, mais j'ai confiance en l'atavisme familial : ma grand-mère était auteur(e ?) de profession, mon père est doté d'une belle plume, j'aime jouer des mots, la voilà inaugurant, peut-être, la 4e génération, au moins (j'ai peu d'infos sur l'avant !), de plumitifs.

Et au fond, ce qui est fou, c'est qu'on a jamais rien fait pour se transmettre ça spécifiquement, à part se filer des bouquins, des beaux exemples.

En tout cas, je lui souhaite d'y trouver bien du plaisir.

mercredi 6 janvier 2016

Le bon timing

Cro-Mignonne est en garde alternée 1 semaine sur 2, mais comme les horaires de son père et de sa belle-mère ne leur permettent pas de la déposer et de la récupérer matin et soir à l'école, elle transite par la maison.

Du coup, je la vois 13 jours sur 14, et c'est assez chouette.

Cette semaine nous sommes dans une semaine "chez son père". Mais hier soir, trafic idéal, moins de 20 minutes pour rentrer, du coup je lui ai fait la surprise d'aller la chercher à la sortie de l'étude. Ça m'a permis d'échanger quelques mots et vœux avec son ancien enseignant, et puis de rentrer avec elle et deux de ses copines, quelques minutes volées dans les journées chargées.

Une fois partie, et son frère amusé-toiletté-nourri-couché, nous nous sommes retrouvés à 19h30 et quelques, tous les deux en amoureux.

Du coup on a dîné pique-niqué devant l'épisode final de Downton Abbey, profité d'un peu de douceur et de temps calme à deux, et ça fait du bien à la vie.

mardi 5 janvier 2016

Y en a plusieurs

On m'a offert l'intégrale des Dingodossiers pour Noël. Je picore et je ris de bon coeur. C'est à la fois très daté et totalement intemporel, j'adoooooore. Et Noé pouffe de m'entendre rire, ça n'a pas de prix.

Après des mois de tricots à offrir, j'ai un projet en cours POUR MOI ! Un joli pull tunique gris anthracite auquel je vais ajouter quelques rangs de rose qui pète. Ça ne monte pas très vite, mais j'adore la construction pleine de changements, on en s'ennuie pas.

Et puis je vous ai dit que je vais être tata ? (Cette nouvelle ne cesse de me réjouir depuis cet été qu'on le sait, et la date de livraison commence à approcher suffisamment sérieusement pour que bon ! Hâte !)

lundi 4 janvier 2016

Ça aurait dû

Ça aurait dû être un matin chagrin, un matin de rentrée avec une nuit de veille de rentrée où on ne dort pas assez, on se demande si on se souvient de comment faire son boulot, où on se réhabitue à sortir de la maison en laissant un nombre variable d'être aimés derrière soi.

Mais mon grand (enfin pas loin de 85 centimètres, à vue de nez) fournisseur de petits et grands bonheurs en a décidé autrement.

Réveillé au bruit des pas de moi-sa-mère, il a squatté la salle de bains pendant ma douche en se "lavant les 14 dents" (ie : en tétouillant sa brosse à dents), puis a babillé son envie de manger avant de s'emparer de son biberon, de coloniser sa chanceuse de mère en tant que fauteuil le plus confortable de la maison en m'offrant sa tête chevelue à embrasser pendant ce temps.

Puis chanter, lire pour lui en prenant le petit déj, le laisser dépiauter ma clémentine pour me la donner, quartier par quartier (environ) à la béquée...

Et partir avec un peu de blues mais surtout pleine de son amour et du mien pour lui, avec la perspective de son Ouiiiiiii ! enthousiaste quand je pousserai la porte ce soir.