mercredi 25 mars 2015

Les questions qui perdurent

On vous dit "tu verras, au deuxième, c'est plus facile, on simplifie".

Je n'avais pas l'impression d'avoir fait très compliqué avec ma fille, mais de fait, au moins, au deuxième (enfant, donc), on sait à peu près à quoi s'attendre.

Certes ils ont chacun une personnalité (ça devait être plus simple avant Dolto, quand même, cette histoire d'enfant-personne, on se retrouve avec des micro trolls à la personnalité hyper dimensionnée dès quelques mois, c'est déconcertant). Certes il y en a un qui a fait des coliques et l'autre se spécialise dans le reflux, bon, ce sont des variantes des mêmes joies du système digestif enfantin.

Mais malgré tout, il y a des questions qui perdurent. Oui, comme celle des mouche-bébés.

Pour Cro-Mi, on nous avait passé un lit parapluie qui pesait un âne mort, se dépliait presque facilement, pour peu qu'on ne prête pas attention au lumbago qui vous emprisonne plié en deux le nez au milieu du lit. Je hais ce truc, qui pèse plus lourd que les bébés qu'on fait dormir dedans.

Pour le moment, Lomalarchovitch faisait ses siestes dans le lit "pop up" que sa sœur avait étrenné avant lui. Un truc tout léger, qui rentre dans un sac, pèse quelques centaines de grammes. MAIS qui est principalement fait de tissus.

Et là vous me voyez venir. Quelques semaines déjà que Lomalarchovitch, vexé par le rampage en marche arrière, prend son élan pour le quatre pattes.

Donc micro lit en toile, léger à rebord bas + bébé géant et mobile = pas bon plan.

Nous avons donc organisé une série de débats domestiques, alimentés par une étude de marché sur les sites plein d'avis de parents exaspérés par des pincements de doigts et des repliages impossibles. Et une consultation de nos copains jeunes parents.

Bref, on a fini par vendre un rein, prendre un crédit sur la vie, pour offrir à la prunelle de nos yeux le lit parapluie qui semble léger à porter, facile à déplier ET à replier, compatible avec mon dos fatigué et avec la fréquence d'utilisation (environ au moins une fois par semaine).

Et, comme quoi, on a plutôt bien fait de se les poser à ce moment-là, ces questions, parce que figurez-vous que ce midi, j'avais un message téléphonique de ma fille et un SMS de l'Enchanteur pour me dire que bon, le gamin, le quatre pattes, ayé, il commence à y arriver pour de vrai.

Le lit a été livré quelques minutes avant.

Comme j'aime à le répéter, l'organisation, c'est un métier.

mercredi 18 mars 2015

Lettre au CE2A

Chère classe de ma fille,

Vous vous apprêtez à partir en classe de mer, et j'en suis ravie pour vous.

Ça va être drôle, ça va être l'aventure, ça va être autre chose qu'à la maison et à mon avis, avec votre instituteur, vous allez revenir avec des bons souvenirs plein la tête. Et peut-être quelques drames de la cohabitation H24 avec vos meilleurs copains, aussi, mais ça c'est une autre histoire.

Même si laisser ma fille encore partir loin de moi me rend un peu triste, je ne peux que penser avec joie avec tout ce que vous allez vivre.

D'autant plus que j'ai d'excellents souvenirs de ma classe de mer. C'était l'année du CM1-CM2, j'étais dans une classe à double niveau. J'avais fait CM1 au premier trimestre et j'étais passée en CM2 pour Noël.

Il se trouve qu'en plus des vacances, on est partis en classe de mer (à Andernos les Bains, un peu plus au sud que là où vous allez partir, mais c'est la même mer !) Dans mes souvenirs on est partis trois semaines. TROIS SEMAINES. On a fait du bateau (de l'Optimist, comme vous, mais en plus vieux). On avait préparé ça par un certain nombre de séances d'initiation à la voile dans les étangs près de notre école où on pelait de froid. Et on avait hâte de voir ce que ça faisait, de naviguer en mer !

On a fait du kayak, des promenades, des fêtes, des baignades. Et on a un peu travaillé. Quand je dis un peu, c'est vraiment peu.

Environ une demi journée sur l'ensemble du séjour. Il se trouve que c'est justement cet après-midi là que mes parents, qui étaient copains avec mon instituteur, ont débarqué pour une visite, avec un terre-neuve (un gros gros chien noir plein de poils) et un énorme sac plein de gâteaux. Du coup on s'est arrêtés plus tôt que prévu.

Il m'en reste des lacunes sur la division avec des virgules, mais comme maintenant, j'ai droit à la calculatrice, ce n'est pas très grave.

Je vous souhaite de vous amuser autant que nous. Et revenez vite, quand même !

vendredi 13 mars 2015

Curieuse semaine

Lundi, même en ayant pas fait médecine, je savais. Appel au doc première heure le matin, prise de rendez-vous en urgence pour le lendemain, et puis le boulot. Y en a, pas mal, ces temps-ci. Du chouette, du satisfaisant, pour la plus grosse part, mais du bon gros volume de boulot. De quoi avoir la sensation d'être honnêtement crevé en fin de journée.

Curieusement le fait de savoir me fait mieux "vivre" les symptômes. Mais c'est aussi la chappe de fatigue qui s'abat sur moi. Maintenant que j'ai médicalement le droit d'être fatiguée au-delà du "c'est normal après une grossesse et un accouchement", ça pèse encore plus lourd, d'une certaine façon.

Soir venu : poireautage dans le froid et dans la cour de l'école pour accueillir notre maire et quelques adjoints pour une réunion publique. On les alpague comme il se doit sur leur absence de réponse. Meeting improvisé, ça pèle bien, à 19h30, dans ce sifflet venteux. Et puis satisfaction mesquine à être plus nombreux dehors qu'à attendre à l'intérieur pour la réunion. Promesse de réponse sous 15 jours par Mme le maire, on se dit à jeudi avec l'adjointe avec qui on venait de réussir à choper un rendez-vous.

Mardi début d'après-midi, bureau du doc. Elle regarde mes analyse "ah mais ça ne va pas du tout !" et moi. Et mes analyses. Et moi. Elle me dit "vous encaissez bien, vous, dites donc".

Politesse ? Volonté ? Tempérament ? Question de survie ? En tout cas me présenter au monde en mode "je suis fatiguée, tellement tant et plus que si vous saviez, vous vous endormiriez immédiatement sous mes ondes de fatigue", c'est pas moi. Alors oui, à part la mine battue, pour le presque reste du monde, c'est une maladie "invisible". Y a mon Enchanteur, qui sait un peu (et qui relève bien la logistique). Mais même à la maison, j'essaie, au moins un peu, de communiquer de l'énergie, et un peu de sourire.

Ordonnance, médicaments. Y a plus qu'à attendre quelques semaines pour que ça fasse effet. Plus qu'à trouver le bon dosage, après.

Mercredi du boulot du boulot du boulot. Mi semaine passée, j'ai l'impression d'avoir couru trois marathons. Mais mes dossiers en cours donnent des résultats satisfaisants. On puise l'énergie où on peut.

Jeudi pareil. Puis départ pour la mairie pour notre rendez-vous. Ce qui me sauve la peau, sans doute, c'est la pause de 15 mn sur un banc dans la fin de journée ensoleillée. Vitamine D en absorption directe, mères émerveillées par les jeux de leurs enfants, la vie passe autour de moi, je respire lentement, je me pose.

Puis rendez-vous, plutôt positif dans la forme. Mais on se réjouira quand les fenêtres ouvriront et fermeront, pour de vrai, notamment. Petite satisfaction de constater que la maire n'a pas dû apprécier DU TOUT de se faire prendre en défaut. Gniark gniark. Du coup ils parlent des "engagements pris par Mme le Maire", sans doute pour nous faire comprendre que "eux, contrairement aux autres, ils s'engagent et ils tiennent leurs promesses". Qu'ils fassent, surtout. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, mais qu'ils fassent, les enfants s'en foutent du qui manipule qui, de l'élu en quête de mandat ou du parent d'élève en mode troll citoyen.

Retour maison quasi 21 heures. Plus qu'un jour.

Vendredi productivité limitée à l'essentiel. Gros coup de barre après le énième réveil supra matinal. Encore quelques heures, et puis il faudra récupérer les mômes chez la copine, dont l'une juste pour la fin d'après-midi. Profiter d'eux, au max. Les faire rire, les faire sourire. Embrasser la grande jusqu'à dimanche. Coucher le petit. Faire un peu le guignol sur ma wi-fit pour faire de la "bonne fatigue", pour transpirer toute cette pesanteur.

Curieux comme cette sensation de me bouger, si peu soit-ce, me donne l'impression de ne pas céder trop de terrain à ce connard de japonais. Tant que je peux peux faire du hula hup devant ma télé, je résiste, et si je résiste, je ne déprime pas trop. Et puis écroulage jusqu'où le sommeil pourra me mener. On verra.

Et puis samedi, dimanche, dormir tant que je peux, tant que Lomalarchovitch me laisse faire. Renoncer à des sorties plaisirs parce que sinon je ne tiendrai pas la semaine d'après. Lire moins que ce que je voudrais. Maudire, râler, me désoler un peu de ces freins. Me dire que c'est temporaire. Et que profiter des mes blonds, au moins un peu, ce n'est pas une punition.

Mais bordel, cette fatigue.

mercredi 4 mars 2015

Liebster Award

Dame Ambre est une jeune femme que j'affectionne particulièrement, sans la connaître beaucoup. Elle a une forme de générosité absolument solaire et désintéressée qui la rend tout à fait spéciale. Et elle m'offre, cette fois, un questionnaire.

Je crois que ça fait des années que je n'ai pas répondu à un questionnaire sur les blogs, ça me rajeunit. Alors nous voilà, comme en 2009, ok ? ;-)

Onze chose que vous ne savez pas de moi :

  1. Je n'aurais jamais cru il y a presque douze ans, quand j'ai commencé à aligner des mots sur les internets, à quel point ça allait changer et modeler ma vie. Et à quelques détails près, je suis heureuse de la surprise.
  2. le corollaire, c'est qu'avec certaines et certains qui se reconnaîtront, on a eu l'occasion de se dire que ça faisait plus de dix ans qu'on se connaissait. Internet, pour sûr, ça éloigne les gens. C'est curieux de se dire que ces humains dont on ne connaissait ni les couleurs, ni les sons, parfois pendant longtemps, sont maintenant parmi les amis les plus proches.
  3. Le pire dans tout ça c'est que je ne me lasse pas de faire de nouvelles connaissances de gens avec qui ça tilte dans un échange, dans des mots, dans des rires partagés.
  4. L'ère héroïque du blogage compulsif et des billets aux commentaires déchaînés me manque parfois (même si de temps en temps, on a des résurgences !). C'était dévoreur de temps mais tellement riche, drôle, passionné. Ok, la contrepartie c'était de subir les skyblogueurs.
  5. Malgré tout ça, il y a des choses que je ne dis plus, même derrière le verrou.
  6. J'ai décidé que ça suffisait d'essayer de comprendre et de discuter avec les gens qui ont des problèmes psychiatriques et/ou relationnels et qui n'ont aucune vraie envie que leurs problèmes s'arrangent. Mais qui voudraient bien que vous fassiez les choses pour eux ou à leur façon pour que ça ne soit pas inconfortable. Qu'ils aillent se faire cuire le cul. Chacun sa merde.
  7. Je suis plus que très fatiguée, parfois excédée, parfois tellement tellement qu'un bout de désespoir pointe son nez. Ça ne m'empêche pas de me dire que je vis une période plutôt sacrément heureuse.
  8. J'ai parfois réussi à fermer ma grande bouche auprès des principaux intéressés quand quelque chose dépasse mon entendement, ou ma conception du "ça se fait / ça ne se fait pas". Parfois, hein, pas toujours, faut pas rêver.
  9. Je suis agacée parce que ma voiture n'est pas très pratique pour notre vaste marmaille, mais qu'il n'y a pas trop le choix en ce moment, c'est pas le bon timing pour flamber les éconocroques dans une nouvelle plus grande et plus pleine de portes. Ça m'agace de m'agacer sur un sujet aussi bassement matériel. D'autant que je l'aime bien, ma voiture. Mais néanmoins (oreille en plus) ça m'agace.
  10. Je fais la blague néanmoins, oreille en plus, au moins une fois par semaine au boulot. Quand ils sont lassés, j'enchaine avec "l'un n'empêche Melba".
  11. Je n'arrive toujours pas à apprécier le boulot d'Alexandre Astier, ni à finir un bouquin de Marcel Proust. Dans les deux cas, finalement, je m'en fous un peu, malgré l'envie de certains (pas les mêmes) de transmettre leur flamme absolue à propos de l'un, de l'autre ou des deux.
  12. Bonus track extra spécial pour vous : quand j'ai vu le titre de ce billet, au lieu de Liebster Award, j'ai "vu" "Lobster Homard". Quand je vous dis que je suis fatiguée.

Les onze questions de Dame Ambre :

1 – De quoi es-tu le plus fier(e), que tu as réalisé/fait ?
Mes enfants, bien sûr ! Mais on pourrait arguer que, en tant que petits individus indépendants, ça n'est pas une réponse admissible. Disons alors que je suis fière d'essayer d'être, le plus souvent possible, quelqu'un qui a des valeurs et qui vit en conformité avec, autant que faire se peut. N'en déplaise à qui aime me détester :p

2 – Quel jouet a le plus marqué ton enfance et pourquoi ?
Oumpf. Ce n'est pas exactement un jouet, c'était un magnétophone et avec mon frère on enregistrait des faux journaux d'information dessus. Enfin c'est le souvenir qui me vient là tout de suite, mais sans doute il y a ma poupée Poupa, le fort Playmobil du frangin, mon imprimerie en plastoc; Dr Maboul...

3 – Quelle odeur te fait craquer ?
L'odeur de chat au caramel chauffé au soleil dans le creux du cou de mes enfants.

4 – Trois mots qui te définissent ?
Entière. Intransigeante. Et j'espère un peu attentionnée :D

5 – Quelle est la « chose » la plus importante que tu veux faire cette année ?
Arrêter de me laisser atteindre par des emmerdeurs, quel que soit le registre. Laisser braire et vaquer aux vraies choses importantes, sans devoir y réfléchir ou y travailler.

6 – Tout est planifié dans un agenda ou tu es bohème ?
Les deux mon capitaine. Pour le boulot et l'organisation de la maison, c'est du super planifié. Mais ma pente naturelle, c'est celle de la fille qui a perdu ses clefs dans un congélateur, je vous rappelle. Et même si je me suis rééduquée depuis par auto exaspération, je ne me suis pas perdue en route. Disons qu'avec un artiss et trois mômes à la maison, il faut parfois ne pas hésiter à revendiquer mon droit au joli chaos du hasard et de la sérepi sérenpitsérendipité !

7 – Cite un plat culinaire qui représente pour toi, chacune des quatre saisons.
Ben des pâtes, devine !

8 – D’où viens-tu ?
De mon lit et j'ai hâte d'y retourner, vois-tu !!

9 – Quel point commun avons-nous, toi et moi ?
Les mots, l'amour, le thé. Au moins.

10 – A qui as-tu souri/Pourquoi as-tu souri aujourd’hui ?
Je souris beaucoup, alors aujourd'hui j'ai souri à plein de gens (mon amoureux, mes enfants, des gens du boulot et probablement des inconnus croisés sur le chemin, ma voisine). J'ai le sourire facile. Pour plein de choses.

11 – Ferme les yeux. Que vois-tu ?
J'aimerais voir le sommeil qui revient après le réveil de 5h15 du matin, tiens.

Onze blogs avec qui partager.

Oh. My. Gode. Reste-t-il onze blogueurs en ce monde

Alors on va dire les serial joueurs oulipiens ou non qui y verront une contrainte de plus (ils aiment ça) : Franck "Super Parrain" Paul, Gilsoub, Mirovinben, Obni, K et Samantdi, et puis aussi Floh pour la faire causer, et Angel parce que ça doit faire douze siècles qu'elle n'a pas fait un questionnaire des internets, et puis aussi Gilda, Monsieur Fraises parce que ça m'amuse, Madleine et Pablo

Qui devront plancher, en plus de leur onze révélations, sur les onze questions suivantes :

1- Les premiers mots qui te viennent à l'esprit, là, tutsuite ?
2- Est-ce que tu peux nous regarder dans les yeux et affirmer que tu sais sans réfléchir "dans quel sens" on change d'heure ?
3- Pourquoi c'est pas juste, dis ?
4- Est-ce que tu gardes des ingrédients secrets quand tu partages tes recettes ?
5- Le zéro ou l'infini ?
6- Comment c'était, la première personne des internets que tu as rencontrée pour de vrai ?
7- C'est quoi ton mantra pour résister à une journée de merde ?
8- Est-ce que tu viens pour les vacances ?
9- Pourrais tu vivre sans parmesan (si oui : tu veux bien me donner ta part ?)
10- C'est quoi l'amour ?
11- S'il ne devait en rester qu'un, ça serait quoi, TON livre unique, absolu, fantastique et inoubliable ? (Oui, je suis contente qu'on ne m'ait pas posé la question).

Je recopie les consignes parce que c'est comme ça qu'on fait sur les internets quand on nous fourgue un questionnaire :

- citer la (les) personne(s) qui vous a (ont) dénoncée
- raconter 11 petits (ou grands) secrets sur soi
- répondre aux 11 questions posées
- dénoncer à son tour 11 blogs
- leur poser 11 questions farfelues
- les informer de leur nomination

lundi 2 mars 2015

Bribes post vacancières

Qui a déjà tenté de mettre les mots "vacances" "trois" et "mômes" dans la même phrase ?

Ce qui est sûr c'est que la fin de cette phrase n'est pas "c'était reposant" !

Pourtant de jolis moments, de micros aménagements dans la maison enfin réalisés, des rires, des bonnes recettes, des moments complices et familiaux.

Et puis le petit qui trône au milieu de nos quatre attentions et en profite pour s'élancer de l'assis vers le quatre pattes, pour y chercher son équilibre, et comment bon sang de bon sang de bonsoir, on fait pour avancer, bordel, heu ?

Des rires d'enfants, des rires de grands. Des réveils trop matinaux, pour cause de rhumes, de toux, d'insomnies.

Un mystère de la ventoline disparue. Dématérialisée. Aucune idée d'où elle a pu partir, avec sa pote la bécotide et le truc en plastoc de 10 cm de long pour les prendre. Une journée à ranger sa chambre dans les moindres recoins pour en arriver à cette conclusion : dis-pa-rue, la vento.

Des repas familiaux avec bébé inclus. Comme spectateur, il a encore ses repas à part. Enfin spectateur actif : il goûte tout et si on tarde trop, nous relance à coups de "heu" tonitruants. Visiblement il est à peu près, environ, à l'opposé de sa sœur sur le grand spectre de la curiosité alimentaire.

Des coups de blues, aussi. Je digère, mais pas si vite, ces absences programmées une semaine sur deux.

Alors je regarde ça et les autres photos de ces derniers jour, le gang des rayures, les sourires enfantins, la pile de choses à faire au bureau, ma liste de bricolages à la maison. L'occupation pour noyer le blues. Et même des sourires et des rires, donc.

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