lundi 29 décembre 2014

Tempus fugit

Vous vous rendez compte ? Il y a environ un an, à quelques jours près, je vous annonçais que nous avions un bébé en cours de fabrication.

Le temps passe à une vitesse fulgurante.

Il nous restait 6 mois à l'attendre, il est avec nous depuis 5 mois et demi.

Un truc de dingue. Alors même que cette grossesse m'a semblé interminable.

Comme pour sa sœur, je ne fais pas tellement le lien entre l'état de grossesse et ce bébé si plein de vie et de personnalité qui est maintenant au cœur de l'intendance de la maison. Et de l'attention générale, et d'une part non négligeable de nos rires et sourires à nous tous.

Il est là, tellement là, ce bébé si attentif, si happy merry baby, si souriant. Il a conquis le cœur de ses frère et sœur, il a envahi celui de ses parents, il a pris sa place immense de mini géant. Il fait paraître ses aînés gigantesques.

J'aime tant tellement ses rires silencieux (bouche grande ouverte, yeux plissés, il s'exclame sans un son, histoire de se démarquer ?), ses "heu" enthousiastes dès que de la nourriture passe à sa portée, sa façon de regarder le monde qui me rappelle sa sœur au même âge, sa façon de s'annexer nos mains, doigts, ce truc qu'il ne fait qu'à moi, de gober la pommette ou le menton quand il est particulièrement heureux de me voir (faut dire, je pique moins que son père).

Comme le bonheur est vif de l'avoir comme fils. Et dire qu'il y a un an, on ne faisait que se douter, qu'il est loin, ce temps.

Maintenant c'est comme s'il avait toujours été là.

Pieds

lundi 15 décembre 2014

Ambiance de fin d'année

Or donc je cavale après le temps.

Je me donne l'impression de ne parler ici que de mes enfants, de n'être plus que ça, la mère maternante émerveillée.

Au quotidien, pourtant, c'est loin d'être vrai.

Si les petits matins sont des moments de douceur familiale, entre un grand chevelu piqueur de tasses de thé, une moyenne très chevelue aux yeux encore ensommeillés mais à la verve bien en action, et un micro-géant tendre et curieux de ce que nous, nous mangeons (et avide de son propre petit déj), le départ au bureau se fait tôt et rapidement.

Et si cette petite heure matinale (dans laquelle il faut faire tenir aussi douche, lavage de dents, et préparatifs divers) m'est précieuse, je suis vite lancée sur le chemin du bureau.

J'ai eu la chance de faire un retour de congé très chouette : bien préparé par ma cheffe, vite remise dans le bain, et avec une charge de travail qui ne laisse pas entendre une minute que je pourrais suite à mon absence, forcément coupable pour certains employeurs, avoir été mise au placard.

C'est riche, c'est passionnant, c'est plein de projets pour début 2015. En gros, je savoure ce moment très épanouissant de ma vie professionnelle et j'avoue être plus que contente de faire turbiner mon cerveau sur d'autres choses que la petite enfance.

Jusqu'au retour à la maison où l'émerveillement maternel redémarre à plein, assorti d'un oeil sur les devoirs de l'une, les traditionnels "range ta chambre, lave toi les dents", répétés ad libitum...

Et puis il y a aussi un peu de lecture (même si à rythme amoindri, d'ailleurs, Fabrice, si tu passes par là, mon silence ne vient pas du fait que je ne sais pas quoi dire après la lecture de ton dernier, mais simplement au fait que je viens de le commencer !), un peu de tricot, nos rigolades avec l'Enchanteur, du temps passé à la planification de la marche des bonnes choses avec un foyer à dimension variables ( de 3 à 5 personnes selon les jours), la vie sociale souvent concentrée sur les samedis midis.

Bref, les semaines sont plus que chargées. La vie défile à toute allure.

Et si elle n'est pas dépourvue d'un certain nombre de sujets qui font marcher le cerveau et qui ouvrent les boîtes à question, elle est même plutôt rudement belle en ce moment.

Je savoure.

vendredi 12 décembre 2014

Energique

Un peu moins de deux mois que j'ai repris le boulot, donc.

Une rentrée tonique, énergique, et depuis, ça n'a cessé de monter en puissance. Plutôt tant mieux, les dossiers sont chouettes. Mais bon. Fatiguée.

Bientôt des vacances déjà bienvenues, même si on sait que celles de Noël ne sont pas forcément les plus reposantes.

S'attendrir à plusieurs sur le premier Noël de Lomalarchovitch, profiter de ma fille avant sa quinzaine vietnamienne, espérer quelques siestes.

Et apprivoiser mon nouveau jouet de bureau, qui n'a l'air bien chouette et qui sera très pratique, mais avec un changement d'environnement très pratique à gérer en période intense !

New_Ordi.jpg

lundi 1 décembre 2014

Cavalcade effrenée

Constat de ce matin : comment est-il possible qu'on ait déjà un petit être qui mange des trucs de grand (avec voracité) et aspire à s'assoir (avec ténacité) ? Qui Da-da-da-daou à tout va et avec qui on tient de grandes conversations à base de prrrrrrt avec la langue (hilarant !) ? Alors qu'il est né il y a 12 minutes et demi environ (ou plutôt 4 mois et demi, mais c'est pareil, à l'échelle de l'humanité, non ?)

Cette cavalcade du temps. Pourtant on sait. Ça passe vite. On le sait parce qu'on l'a vécu une fois, ou plusieurs, parce qu'on nous l'a redit, mais rien à faire. Ça passe encore plus vite que ça. Nous aussi on le dira, aux nouveaux parents, de nouveaux bébés, profite, ça passe si vite.

Et ils nous maudiront, les nuits à 10 réveils, les jours de colique ou de pleurs incompréhensibles, les semaines de changement de rythme.

Et puis un jour ils se retourneront et diront comme nous, et vivrons comme nous, et diront aux autres. Profite, ça passe vite.

Encore plus la deuxième fois, j'ai l'impression. Sans doute parce que l'aînée de ma couvée est en mode pousse rapide (en alternance avec de brèves réclamations de plus de môman, qu'elle s'empresse d'oublier parce que c'est l'heure de Pokémon ou de lire le Club des 5 ou la cabane magique). Bref.

Happés par le temps qui cavale et happy des moments qu'on saisit au vol.

Ces bébés qui poussent comme de la mauvaise herbe nous datent et nous horodatent à toute allure, mais qu'il est jouissif et bon de les voir pousser, comme ça, au rythme trépidant de l'instinct de vie.