mercredi 31 juillet 2013

Re opening (et l'annexe)

Alors voilà.

Sacrip'Anne (le blog, je ne parle pas encore de moi à la troisième personne) est de retour en public.

MAIS la partie intime, celle que je ne veux pas donner à lire à tout le monde, a déménagé.

Ici il sera question de mon œil sur la vie, le monde et l'univers. Le comment Norbert a changé ma vie en matière de cuisson du magret et du pavé de saumon. De mon dernier tricot en cours.

Pour le coeur qui bat, les inquiétudes et les élans, ça sera ailleurs.

Ici. In bed with Sacrip'Anne

Le mot de passe n'a pas changé, pour éviter les e-mailings d'été et de perturber encore une fois les habitudes des lecteurs-famille-amis-proche de nos cœurs :)

A vite !

jeudi 25 juillet 2013

Drama Queen of the VIB !

Elle entre, drapée dans sa toge, incarnation de la dignité. Se place face à ses lecteurs. Ravale un sanglot.

Bien. Puisque mon avenir bloguesque ne vous a guère inspirés...

Se retourne. Essuie ostensiblement une larme de crocodile avec un coin de toge. Se replace face à ses lecteurs

Parlons du passé.

Elle tente une sortie, toujours digne. Se prend les pieds dans sa toge. S'étale de tout son long. Finit par sortir en roulant, façon Stephan Eicher dans son fameux clip d'il y a longtemps

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Plus sérieusement.

Enfin si j'ose dire.

Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut-être de cette potacherie !

Si d'aucuns (dont je soupçonnais d'ailleurs l'absence d'humour), avaient pris à la lettre cette nomenclature de ce qui fait le Very Important Blogueur, les plus proches y avaient reconnu mes habituelles et perfides moqueries concernant l'establishment et les ceusses qui se prennent un peu au sérieux.

Toutefois je me rend compte que dans ma légèreté, j'ai créé un monstre.

Vous rappelez-vous que peu de temps après, naissait ce concept étrange de blogueurs influenceurs ? Pur plagiat !!

Plus récemment, je vadrouillais en raison d'une activité liée à mon propulseur de blogs préféré. Et je me rends compte que le concept a été honteusement pillé par un truc à vendre de la pub autour des travaux de blogueurs en utilisant le contenu desdits blogueurs pour convaincre l'annonceur !

Je suis outritude.

(Et si ce billet n'est pas DU TOUT sérieux, ça me semble quand même vraiment le fin du fin de prendre les gens pour des cons que de leur faire miroiter une quelconque VIBitude... faut croire que les gens aiment. Bref).

mardi 23 juillet 2013

Elle manque

Maintenant que j'ai su qu'elle était bien arrivée chez les Irlandais, je pense que je n'aurais plus de nouvelles d'ici son retour en France[1]...

Elle manque, ma crapouillette.

J'ai envie qu'on s'entraîne dans mille et une aventures estivales, et qu'on passe des heures à se câliner au frais, qu'on rie et qu'on fasse la cuisine ensemble. J'ai envie de la serrer dans mes bras. Pour la protéger encore plus contre cette bande de gens qui cherchent à lui faire porter des chapeaux qu'elle ne mérite pas, pour lui dire que je l'aime, tout simplement. J'ai envie qu'elle me pépie dans les oreilles toute la journée.

J'ai un souvenir de l'été dernier. Elle s'était endormie dans mes bras, un après-midi, et je me disais que c'était l'une des dernières siestes de bébé de notre vie à toutes les deux.

Ma toute petite grandit vite et bien et j'en suis heureuse. Je vais à la pêche aux photos anciennes pour me rappeler. C'est fou ce qu'elle a l'air d'une grande à côté, c'est fou ce qu'elle était potelée et Cro-Mignonne [2].

Le temps passe.

5 ans tout pile entre ces deux-là.

Clara_2_7.jpg

Notes

[1] en fait il suffit que j'écrive qu'elle me manque pour recevoir un coup de fil, veinarde je suis !!!

[2] à propos, je lui ai raconté son surnom des internets, et elle adore !

lundi 22 juillet 2013

Un jour à rester couchée

Ça commence mal, cette dernière semaine.

Ça faisait déjà un certain nombre d'heures que je me traînais un petit blues des familles, sur un mode "envie qu'on me chouchoute".

Pas une conviction immense à l'idée d'aller bosser (encore que la clim toute la journée puisse être un élément en faveur du bureau, ces jours-ci).

Arrivée dans le parking, chaleur étouffante. Voisin de place garé serré contre moi. Pestage.

Je me faufile entre nos voitures, ouvre la portière, commence à me baisser pour m'installer et paf.

Ma pommette a clashé le coin de ma portière, comme disent les jeunes rappeurs.

Etourdissement.

5 mn à genoux par terre pour retrouver mes lunettes de soleil et ma clé du parking.

Relevage, entrée prudente et contrôle dans le rétro de l'état de la situation, ça saigne.

Pas beaucoup mais ça saigne.

Du coup nettoyage avec lesmoyens du bord en attendant d'avoir les esprits assez clairs pour démarrer. Puis arrivée bureau, désinfectage, et misère, ni paracétamol, ni arnica.

J'ai donc la pommette légèrement enflée, qui va probablement enfler (on l'espère, pas façon Bogdanov) et bleuir dans la journée, et MAL.

Finalement, la clim ne suffit pas à compenser.

Bon.

Photos de ce week-end pour ramener du sourire, au moins un peu.

sifflard.jpg

Bouteilles.jpg

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jeudi 18 juillet 2013

Ça fait des lustres !

Je ne vous ai pas raconté, on a profité du séjour de mes parents pour faire une sortie Versaillaise. Pas pour dézinguer du drapeau MPT, encore que, hélas, pas pour la beauté de la ville, mais pour (re)visiter le château.

Que dire ? Que la queue organisée façon Disneyland, la vente de coupe-files qui n'en sont pas, le réaménagement douteux des pièces du bas et ses vidéos (qu'on pourrait regarder peinard sur son ordi) ne mettent pas en appétit ?

Que les foules entassés avec leurs guides qui parlent tous sur le ton internationalisé des hôtesses de l'air et steward ne prêtent pas à une visite sereine.

Que d'avril à octobre, pour errer dans les jardins, il faut payer en plus ?

Que le château semble dédié à la vente de produits dérivés (stands dignes des extérieurs de grands magasins parisiens dans les galeries, boutiques de macarons, enfin bref, du marketing hollywoodien) disposées par le grand mécène, qui doit prendre au passage sur les redevances et les chiffres d'affaires.

C'est du gros business, mais la transmission du patrimoine, de l'histoire, devient un prétexte et nous sommes partis tristes et fâchés.

Toutefois. J'ai pu faire quelques clichés particuliers.

De ceux déclenchés avec un sourire particulier. Je pensais à Samantdi qui nous expliquait doctement l'an passé qu'une maison sans lustre n'était pas digne de ce nom.

Alors des lustres, en veux-tu ? En voilà !

Lustre1

Lustre2

Lustre3

Lustre4

Lustre5

lundi 15 juillet 2013

Toute eau a été pissée par un dinosaure

Pour me consoler du départ de ma fille (trois semaines, vous rendez-vous compte, TROIS semaines ??!!!), le récit d'une discussion qu'on a eue.

L'autre jour l'Enchanteur leur racontait que l'eau est présente sur Terre depuis sa création et par l'effet du cycle de l'eau, est la même depuis le début. Evaporée, plue, bue, pissée.

Et que donc (en servant une tournée de verre d'eau), nous sommes parvenus à la conclusion que toute l'eau qu'on buvait avait un jour ou l'autre été pissée par un dinosaure.

Depuis et bien évidemment, la notion de pipi de dinosaure est devenue courante à la maison.

"Je te sers un peu de pipi de dinosaure ?"

"Si je fais pipi dans le bain, ça n'est pas grave, c'est déjà du pipi de dinosaure"

ou encore, "ferme les yeux pendant que je te fais ton rinçage au pipi de dinosaure".

Je ne sais pas bien qui a l'âge bête le plus bête chez nous.

Mais on y rit bien.

jeudi 4 juillet 2013

Elles sont de retour

Après une matinée en réunion dans des bureaux vitrés, avec des zones dépolies, j'ai vu passer un certain nombre de bas de jambes de gens.

Je peux donc vous dire que l'affirmation qui suit a été rigoureusement été établie sur un panel large et anonyme (en tout cas, anonyme de la tête qu'on ne voyait pas).

Les années 80 sont de retour.

80 % des jambes de femmes vues au bureau étaient vêtues de pantalon trop court avec un revers.

Voilà comment je le sais.

Peuuuuuuuur !!!!