mardi 26 février 2013

Du rêve...

Lizly m'interpelle ici sur le sujet du rêve. Et bien rêvons donc !

1. Quel est votre rêve le plus fou ?
Gagner au loto sans y jouer, et ne plus avoir à travailler que pour le plaisir, pour des choses qui m’intéressent et me passionnent.

2. Votre 2ème rêve le plus fou ?
Faire le tour du monde plein de fois, pour être à chaque fois là où quelque chose de merveilleux ou d’exceptionnel se passe. Suivre les aurores boréales, voir le carnaval de Rio puis celui de Venise, tout ça !

3. Quel(s) rêve(s) d’enfant avez-vous réalisé(s) ?
Bonne question. Sans doute celui d’avoir plein de livre. Et puis un chouette amoureux, aussi.

4. Où rêvez-vous d’aller ?
Sur les îles polynésiennes, et puis quitte à être « dans le coin », en Nouvelle-Zélande !

5. Exercez-vous le travail que vous rêviez d’exercer quand vous étiez petit ?
Mmmm… pas complètement, je crois que je rêvais d’être écrivain, mais quand même, j’écris beaucoup, dans mon métier. Pas pire !

6. Quelle chanson vous évoque le mieux le rêve ?
« Confession nocturnes » d’Arthur H, je pense. Pour l’ambiance, pour le « pourquoi la vie est si belle… » tout doux…

7. Et quel film ?
« Eternel Sunshine of the Spotless Mind », sans aucune hésitation !

8. Quelle est la couleur des rêves ?
La couleur des sourires aimés.

9. Qui rêvez-vous de rencontrer ?
Hubert Reeves, je crois, dans les vivants. Et beaucoup de morts. Colette, notamment ! On rirait bien, je crois.

10. Quelle personne rêvez-vous de devenir ?
Moi, c’est déjà un objectif considérable. En travaillant sur le perfectible, tout ça.

11. Que rêvez-vous de posséder ?
Hum… Une voiture rigolote rose fuchsia ?

12. Dans vos rêves les plus fous, qui partagerait votre nuit ?
Mon Enchanteur

13. Et votre vie ?
Mon Enchanteur.

14. Comment faire rêver les autres ?
En leur lisant / racontant des histoires !

15. Et vous, qu'est-ce qui vous fait rêver ?
Ben des belles histoires, tiens.

16. Un paysage de rêve ?
Une plage, de l’eau bleue bleue bleue qui vient s’échouer sur les orteils.

17. Vivre ses rêves ou rêver sa vie ?
L’un n’empêche Melba, comme dirait mon Enchanteur.

26 février : acédie

L'état "dépressif" (au sens large) est vraiment quelque chose qui me terrorise, et avec lequel je ne sais pas faire.

Les rares fois où un peu d'acédie[1] me menaçait, j'ai eu peur, vraiment.

Et quand ce sont d'autres qui se coltinent le grand méchant mou, comme ça, du jour au lendemain, et qui s'y plongent longtemps, je ne sais que faire pour leur être utile, pour que les mots de réconfort soient bien perçus...

Qu'elle est dure à emprunter, cette route, qu'il est difficile d'en sortir...

Alors en ce jour, qu'il vous arrive du bon, du mauvais, du moyen, je vous souhaite tout sauf l'acédie, la fuite de l'élan vital...

Note

[1] Apathie, absence de désir, affaissement de la volonté

lundi 25 février 2013

25 février : gélasin

Ce que j'aime, en particulier, avec notre mini tribu de petits louveteaux jolis, ce sont leurs rires.

Tenez, hier, je ne les ai pas vus ou quasi de l'après-midi. Tout à leurs jeux, j'ai perçu papoptages, éclats cristallins de fous rires mal contrôlés, et parfois, un morceau de pyjama, un oeil pétillant.

Parfois, quand leur humeur est à tel point au beau fixe, je surgis pour surprendre dents ou fossettes gélasines [1] et je repars, repue de bonheur.

Note

[1] Qui a rapport au rire

samedi 23 février 2013

23 février : se bronzer

Samedi bien occupé, dites donc !

Un déjeuner par ci, une micro sieste par là, un Cyrano du soir avec les enfants (dont l'un a découvert une subite envie de faire pipi à la fin de l'acte I et s'est balancé et tordu jusqu'à la fin du V, et l'autre a déploré que ça ne finisse pas mieux).

Un peu de temps avec mon amie que j'aime, la rencontre avec son nouveau chéri, la présentation de nos garçons à nous.

Bref. Pas trop de quoi se bronzer [1]. Ni même au sens qu'on connaît tous : avis de grand froid et quelques flocons !

Note

[1] S’endurcir

vendredi 22 février 2013

22 février : maine

Ce matin, surprise à la sortie : neige !

Des flocons qui commençaient, doucement, à accrocher. Des flocons froids qui vont avec l'état d'esprit du jour. Un peu jolis, un peu froids.

Qui me stressent aussi pour le retour.

Pour le moment, pas de quoi en prendre une maine[1].

Mais ce soir ? Demain ? Dimanche ?

Note

[1] Une poignée, plein la main

jeudi 21 février 2013

21 février : galimart

Aujourd'hui, comme prévu, donc, trois réunions, dont une peut se résumer à un galimart [1] (non, pas la maison d'édition, hélas), puisque nous allons subir la présentation des missions et enjeux du département IT par son boss, qui est tout sauf un orateur.

Un monsieur qui aime s'entourer de jargon, de sabir et de contorsions pour dissimuler le néant de ses propos.

Je suis joie !

Fort heureusement les deux autres sont supposées être à la fois plus opérationnelles et avec des personnes plus fréquentables, ça fera passer la journée vite.

Note

[1] Galimatias

mercredi 20 février 2013

20 février : réfusion

Ce matin, j'ai déposé Cro-Mi au centre de loisirs, où elle a constaté que dans les choix d'activités possibles, il y avait la sortie pour la journée au cirque.

Comment résister ?

Du coup pour moi ça va être réfusion [1] sur le reste du monde jusqu'à ce que je la retrouve, de préférence en pleine forme. Parce que le cirque, c'est la sciure, les animaux, dont, probablement, quelques chevaux ou poneys qui lui font plutôt de l'effet.

Parce que je n'ai pas pu anticiper et lui filer un antihistaminique ce matin. Parce que j'ai bien rappelé qu'ils partent avec la Ventoline si elle était choisie, mais que bon, vous voyez, ces animateurs qui ont l'air d'avoir 15 ans et demi, c'est pas pareil que moi, quand même.

Je n'avais aucune bonne raison de la priver de ce plaisir "au cas où il se passerait quelque chose", puisqu'ils sont équipés et autorisés à lui dispenser les bouffées qui font du bien, mais je suis une boule d'angoisse et ça va durer jusqu'à ce soir, jamais à moins de 10 cm de mon téléphone.

Joies de la parentalité...

Note

[1] Action de se répandre sur, de reporter sur

mardi 19 février 2013

19 février : se colloquer

Quiconque travaille dans une entreprise privée en ce début de 21e siècle sait que LA stratégie pour survivre à un marathon de réunion, c'est de bien se colloquer [1].

Entre celui ou celle qui a des choses intéressantes à dire et celui ou celle avec qui on passera le temps agréablement si c'est casse-pieds et que ça s'éternise.

Ou bien près de ceux avec qui on joue au bingo des expressions[2] ou de celle à qui on pourra lancer un défi du genre caser le mot "immarcescible" pendant sa présentation.

Tout ça pour dire qu'en fait, aujourd'hui, je n'ai exceptionnellement PAS de réunion, du tout, aucune, nada, et subitement, ça a l'air bizarre. Je sens qu'il va se passer des choses mystérieuses.

Notes

[1] Se placer

[2] remplir une grille avec les expressions jargonneuses et en vogue dans votre entreprise, le premier qui la complète se lève en criant "bullshit" ou bien "si c'est comme ça je me casse"

lundi 18 février 2013

18 février : zoïle

Moi, quand un zoïle[1] commence à me chercher des poux dans la tête, j'ai une stratégie d'évitement imparable.

Je commence à chantonner :

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Wouhou Toudoutoutoutou

Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline Etc[2]

Voilà voilà voilà... bonne semaine, sinon !!! :D

Notes

[1] Mauvais critique ou critique envieux et méchant

[2] Pardon aux amateurs de Joe Dassin

dimanche 17 février 2013

17 février : frisque

La météo du jour annonce un temps frisque [1] mais pas trop frisquet !

Beau, presque doux[2], on pourrait voir un bleu pétant, de la lumière, de la couleur !

Qui gagnera si, à l'ouverture des volets, la prédiction est juste ? L'envie de profiter ou la paresse d'un week-end sans enfants ?

Notes

[1] Vif et pimpant

[2] notion toute relative et à mettre en regard avec la frilosité de chacun

samedi 16 février 2013

16 février : syrtes

Au bureau, chercher à savoir qui fait quoi et pourquoi ce qui n'a pas fait le quoi, c'est comme naviguer sur des syrtes[1].

Je n'arrive pas à me défaire complètement de l'idée que c'est normal de faire ce pour quoi on est payé et que ce qui ne l'est pas, c'est de devoir passer derrière les gens pour constater qu'ils ne partagent pas cette vision et, partant, mettent dans le brun plusieurs autres personnes, les empêchant ainsi de faire correctement leur quotidienne besogne.

Mais le réseau politique interne fait parfois qu'il est mal venu de constater que d'aucuns sont là pour la déco. C'est comme ça plus ou moins partout, j'imagine.

Soupir. C'est bon, le week-end.

Note

[1] Sables mouvants, très dangereux pour les navires

mercredi 13 février 2013

13 février : folliculaire

J'ai caressé, un temps, l'envie d'être journaliste. Rendez-vous compte, être payée pour écrire !

Mais malgré ma maîtrise brillamment terminée (et il n'y a pas beaucoup d'années d'études que j'aie aussi brillamment terminée, croyez-moi !) et une expérience, déjà, petite mais réelle, à la radio (locale), je n'ai pas même eu le droit de me présenter au concours du DESS que je briguais.

Tant mieux, au final, c'était à Assas, fief de gens aux valeurs douteuses. Et puis, finalement, quand je vois le traitement de l'info aujourd'hui, le manque de moyens pour faire bien son boulot, les pressions des actionnaires, je me dis que je n'aurais pas été forcément heureuse. Peut-être même une piètre folliculaire[1] dépitée ?

Note

[1] Journaliste, au sens péjoratif

lundi 11 février 2013

11 février : chamboler

Voilà un obsolète qui tombe à point, c'est vacances, aujourd'hui ! Une bonne journée pour chamboler [1].

Sauf qu'en vrai, j'ai la crève, je tousse à m'en décoller les poumons, et ça me fait mal au dos que j'ai -encore- endolori en rangeant le dressing.

Je ne voudrais pas faire mon Caliméro, mais j'aurais préféré, en fait, batifoler !

Note

[1] Flâner

dimanche 10 février 2013

10 février : virago

La voisine d'en dessous, celle-là même qui nous reproche d'être bruyants, si elle n'était pas si "poupée" quand on la voit, on la traiterait bien de virago [1].

Ce matin encore, elle a entamé notre repos dominical en engueulant ses enfants d'une voix que la rue entière a dû entendre, à base de "petit merdeux, tu vas t'en prendre une".

On s'étonne que certains gamins tournent bizarre, aussi...

Pauvres mômes.

Note

[1] par dénigrement, fille ou femme de grande taille, qui a les manières d’un homme

samedi 9 février 2013

9 février : forfante

Pas de forfanterie[1] chez moi quand je dis qu'arrêter de fumer, ça s'est fait facilement et sans douleur.

En revanche, ce qui l'est moins, c'est les crèves d'automne hiver et printemps quasi permanente. Ainsi, depuis hier, le nez pique, ce samedi, ça tourne toux sèche, et demain ça sera gras [2].

Pas de regrets, mais bon. Ca suffa comme ci, hein ?

Notes

[1] De forfante : personnage qui se vante impudemment

[2] je l'affirme d'autant plus aisément que je suis à la bourre d'obsolète et que je sais que j'ai passé ma journée de vacances de lundi malade et sous la couette

jeudi 7 février 2013

7 février : icastique

Nous devisions avec mon père sur les 366 obsolètes, qu'il trouvait rigolos et inutiles[1].

Mais outre apprendre de vieux mots, parfois, ils ne sont pas si inutiles : celui du jour m'a servi à clouer le bec à une collègue.

Elle, avec qui je partage prénom et initiale de nom de famille, déclare sur le mode plaisantin que pour nous distinguer, il suffit de se souvenir qu'elle est "princesse" et moi "décalée".

Je lui ai rétorqué que c'était mon côté icastique[2], que je n'avais pas besoin de faire croire à ma princessitude pour qu'on me trouve de l'intérêt.

Et toc et paf !

Notes

[1] ce qui est chouette, la vie n'est pas assez pleine de choses rigolotes et inutiles

[2] Naturel, sans déguisement, sans embellissement

mercredi 6 février 2013

6 février : faconde

Nouzôtres, les bavards de la comm', on a tenté de leur communiquer notre faconde [1], notre tchatche et notre façon de raconter l'histoire, afin qu'ils transmettent l'énergie aux visiteurs.

Ils nous ont moqués, un peu dénigrés, rapport au fait que c'est leur métier, tout ça.

Et depuis hier je les regarde, patauds, pas dans le bon niveau de langage ni de fringues, se la raconter à eux.

Soupir.

On ne fait pas des métiers faciles, moi je vous le dis.

Note

[1] Facilité à parler, fécondité de paroles

mardi 5 février 2013

5 février : rapetassage

C'est pas peu dire qu'on l'a rapetassé [1], ce texte-ci.

Juste moi, je dois en être à 17 ou 18 relectures (les 10 dernières étant les plus inefficaces, comme chacun sait). Et on est au moins 3 à avoir fait de même, sans parler de l'agence qui aurait dû produire, dès le début, un texte utilisable.

Mais ça y est. On va ouvrir le salon, où pour une fois je ne viens que par curiosité et par petites périodes, et je le tiens en main.

Le dossier de presse du nouveau machin trop bien qu'on va tenter de vendre.

C'est pas dommage.

Note

[1] corrections successives dans un texte

lundi 4 février 2013

Parfois un peu trop remontée

L'autre jour, j'ai donc acheté un billet d'avion pour deux.

J'ai payé avec ma carte et rempli la case passager numéro 1 avec mon nom.

Pour autant, le dossier de réservation (puis celui de réclamation, d'ailleurs), apparaissent au nom de mon Enchanteur.

Outrée, étais, d'autant qu'un peu en rogne contre d'autres instances qui ont tendance à raccourcir Mme et M. en Monsieur.

Vénère, quoi.

Comme j'avais la compagnie au téléphone pour cette affaire de réclamation (dont au sujet de laquelle nous avons obtenu gain de cause, soit dit en passant), je leur faisais part de mon agacement.

La dame du téléphone a pris son air le plus pincé pour me dire que chez eux, les dossiers sortaient au nom de la première personne enregistrée comme passager... dans l'ordre alphabétique.

Et pan dans les dents, range ton féminisme et fais pas chier, cocotte, ai-je eu l'impression d'entendre.

La question se pose encore dans ma tête : mais pourquoi l'ordre alphabétique pour ce genre de billets ?

Bref.

On r'passera.

4 février : castelliser

Or donc une fois que cette histoire de ménage sera réglée, il nous faudra trouver un cuisinier. Il y en a quelques uns qui s'agitent à la télévision et chercherons sans doute de l'ouvrage après, ça devrait se faire simplement.

Et puis un chauffeur. Même deux, un par voiture. Et une gouvernante, ou un majordome, ou les deux ?

Enfin, nous pourrons castelliser [1] dans notre riante cité du 9-2.

(Rêve-t-elle tout haut, dépitée de se trouver au bureau alors qu'on était pas si mal sous la couette).

Note

[1] mener la vie de château

vendredi 1 février 2013

1er février : Céladon

Je me demandais ce matin quelle était la nuance exacte du vert très pâle de notre couloir. Ca m'a rappelé le mur céladon du salon de mon enfance, souvent rebaptisé "comédon" parce qu'à cette époque, on jouait beaucoup à faire exprès de remplacer un mot par un autre. Les vulnérables du bridge devenaient, tour après tour, imputrescible, dasyure, dasyprocte... Et le mur céladon, comédon, donc. Évident.

Le nôtre, je ne crois pas. Il me semble qu'il est d'une nuance un peu plus claire.

(Merci Franck pour l'initiative des 366 obsolètes à prise rapide dont le mode d'emploi est ici)