vendredi 27 juillet 2012

Une nouvelle vie

Hier, j'ai été tendue toute la journée vers Toulouse.

On trouve là-bas de la brique rouge, de la fort bonne nourriture, et un nombre conséquent de gens qui me sont chers.

Parmi eux, il y a ma Floh. Floh qui m'a lue longtemps, puis qui a glissé des petits mots. Qui m'a rendu visite. A qui j'ai rendu visite. Floh qui a changé de vie, de ville. Et petit à petit les liens se sont resserrés, et on a commencé à se parler beaucoup, de nos petits riens et de nos grandes révolutions intérieures.

Floh fait partie des quelques gens qui m'ont soutenue tous les jours dans les moments creux de l'an dernier. Et puis qui a ri avec moi aussi.

Et j'espère avoir pu, parfois, d'une bêtise ou d'un mot, alléger un tout petit peu ses tracas et partager ses joies.

En parlant de joie, il y a eu cette année pour Floh un projet qui avait été loin de ses sphères d'intérêt pendant longtemps. Un projet qu'il a été un peu compliqué de mener à bien. Un projet qui s'est achevé hier.

Ou plutôt un projet qui a commencé hier.

Une nouvelle vie qui est passée de son bidon au cercle des humains. Je sais qu'il y a à Toulouse et dans les environs bien des bonnes fées pour se pencher sur son berceau :) D'ailleurs il y en a une en particulier que je charge de lui transmettre quelques bonnes ondes de ma part, à cette nouvelle vie !

Et moi, je souhaite à Floh, à J., L. et E. la plus belle des vies de famille du monde. Que l'harmonie et la sérénité vous guident, que l'amour vous porte, que l'humour soit votre ciment, et que vous soyez heureux, tous.

Bienvenue, petite nouvelle vie.

mercredi 25 juillet 2012

Est-ce étonnant ?

Est-ce étonnant si depuis hier, un muscle contracté ou froissé, que sais-je, me torture du côté de l'omoplate ?

Je veux dire... y en a qui me pompent l'air, au bureau (d'où difficulté à respirer ?), et puis j'en ai plein le dos...

Et y a ma gamine qui s'approche du Qatar avant de choper sa correspondance pour la Thaïlande. Et le fait qu'elle soit avec son père ne m'est qu'à peine un soulagement.

Soudain elle me paraît si petite pour arpenter le si vaste monde, et si loin de moi...

Qu'on ne s'y trompe pas, je suis contente pour elle, qu'elle voit d'autres horizons, qu'elle en ait la possibilité.

Mais ça pince, quand même.

D'ailleurs, sous l'omoplate, ça pince...

mardi 24 juillet 2012

Poker face

C'est Snana qui m'a fait penser à ça, hier, en racontant sur Twitter comment malgré son expression neutre, sa fille s'était délectée à la découverte d'un bien joli nouveau mot (testicule, pour ceux qui se demanderaient, était le mot en question).

(Et après tout, testicule n'est pas un gros mot, pourquoi faudrait-il réagir spécifiquement à l'apprentissage de ce lexique de l'anatomie, hein ? :-D )

Donc je me remémorais des fois où j'ai entendu des déjà parents dire comme il était dur de se retenir de rigoler, parfois, quand l'heure est à la gronderie.

Pour ma part, j'ai tranché : je ris.

Et j'explique à ma fille que je ris parce que sa façon de réagir est drôle, parce qu'elle met de l'astuce à se sortir d'un mauvais pas, mais que je suis quand même fâchée de la bêtise.

Généralement, ça ne la dispense pas d'une explication de texte et des conséquences proportionnées à la dite bêtise, d'ailleurs.

Au final, je me dis que c'est, aussi, une façon de montrer que c'est contre la bêtise, qu'on est fâché, et que ça n'enlève pas l'amour qu'on porte à l'individu, et puis lui donner confiance dans sa capacité à se défendre, même si au final, elle se fait gronder quand même.

Et puis zut. C'est comme ça que ça se passe et que ça nous va bien, je crois.

lundi 23 juillet 2012

Ready !

Samedi-nuit, mon Enchanteur est rentré tout épuisé (normal, samedi-nuit), mais tenant triomphalement dans sa main une grosse enveloppe à moi destinée, remontée de la boîte aux lettres.

Voyant l'expéditeur, Pablo, j'ai souri large.

D'abord parce que ça me touche de recevoir des choses de Pablo qui est attentionné et délicat, et ensuite parce que j'avais une idée de ce qu'il y avait dedans.

Souvenez vous ! En rentrant de Valence, il y a quelques années... ce billet vous racontait comment j'avais trouvé en Espagne, puis perdu à la douane, la crème solaire de ma vie.

Pablo avait alors couru Madrid pour m'en envoyer un stock.

Et je ne m'étais pas trompée, dans l'enveloppe, il y en avait un flacon parce que Pablo qui en plus d'être attentionné a une immense mémoire a dû se dire que ça y était, j'avais épuisé les stocks.

Quel plus joli signe pour dire que le compte à rebours est entamé, qu'il me reste 5 jours avant les vacances ?

Merci Pablo, je t'embrasse bien fort, et saches que si nos enfants ont le teint mat, les parents ont la blancheur laiteuse qui éblouit le monde, nous en ferons donc très bon et intensif usage !

La Leche Solar

jeudi 19 juillet 2012

82 000

Ce matin (un lapin a tué un chasseur) j'étais avec le monsieur des machines à boissons quand il les a remises en route, après nettoyage et remplissage quotidien.

Additionnés, les compteurs des deux machines affichaient un total de près de 82 000 boissons délivrées.

Ca fait deux ans que nous sommes là.

Soit deux fois 220 jours ouvrés, soit 440 jours.

82 000 boissons divisées par 440 jours égalent à 186 cafés, chocolats et thé par jour pour notre étage.

Beau chiffre, quand même, non ?

Et bien figurez-vous que je suis étonnée de sa moindre importance. Car ici, le café est gratuit ! Et que nous sommes entre 80 et 100 à l'étage, à vue de nez. Il y a donc des ascètes parmi nous.

Pour ma part, le programme, c'est ça !

Mug

(Le mug est un cadeau d'une ancienne cheffe adorée, le palmier en bac géant un ajout récent à déco extérieure, mais quand même, vivement les vraies vacances !)

mardi 17 juillet 2012

Des souvenirs qui affluent...

Je pense beaucoup à Paco, toujours.

Bien sûr parce qu'avec Luce, on se parle, et que en creux de son chagrin l'absence de Paco hurle. Comment en serait-il autrement.

Je pense à lui aussi parce que l'an dernier à cette époque, précisément, on avait plein de souvenirs ensemble. Les décorticages de billets Cyranoesques. Les potacheries sur Twitter auxquelles il a parfois participé, d'un mot amusé, un peu moqueur.

Une proposition de contre-fête Toulousaine pour les parisiens à laquelle il avait été le premier à réagir, et qui s'est transformée en soirée de rires infinis.

Et puis des tas de petits liens invisibles qui se resserrent autour des grosses mauvaises nouvelles et qui font que, d'un coup, on se retrouve à se dire, quelques mois plus tard, que c'est dingue à quel point il manque...

Samedi dernier, je suis allée voir Cyrano avec sa nouvelle distribution.

Il y avait le rang dernier un monsieur qui faisait partie de "ces fans", de ceux qui connaissent la pièce par cœur et ne peuvent s'empêcher de partager. Autant dire qu'on a eu une partie du texte en stéréo.

J'étais partagée entre l'agacement, parce que moi c'était mon Enchanteur que j'étais venue voir et écouter me raconter l'histoire. Et le souvenir de Paco, le soir de la première, en octobre dernier, Paco dont les lèvres bougeaient en même temps que le texte défilait. En silence, lui, en respect des autres, bien sûr. C'était lui. Mais quand même. Ce souvenir de l'avoir vu si pris par un texte qu'il adorait.

Je pense beaucoup à Paco. Et comme il manque.

lundi 16 juillet 2012

Et Hercule laissa place à Venus

Au départ était le chaos.

Malgré toute sa force, Hercule ne pouvait plus communiquer, ni avec les humains, ni avec les machins. La source mère en lui s'était tarie, à jamais. [1]

Un Enchanteur, aimé de la technique et préoccupé de ce trou possible dans la communication inter espèces, se préoccupa d'où provenaient ces drôles de machines. Et il trouva.

Une Sacrip'Anne éplorée, séduite par le budget bien moins dispendieux que prévu, en fit l'acquisition.

Et c'est ainsi qu'Hercule laissa, vendredi soir, place à Venus.

On reconnaissait son appartenance à la famille, car à défaut de chaussures, puisqu'elle n'avait pas de pieds, elle porte des nappes SATA roses.

Venus aux nappes roses

En son cœur, la source mère s'apprêtait à prendre place.

Venus Source Mère

L'Enchanteur ami des machines saisit alors son cerveau et le plaça au cœur de la Source Mère.

Venus processeur

Pour les humains, c'est sous ce corps qu'elle se ferait connaître...

Venus boitier

Tout ceci me fait penser que je mangerais bien des spaghettis, non ? [2]

Venus montage

Et c'est ainsi que Venus naquit au monde libre.

Venus Linux et Gourou

(Et pour le moment ça a l'air de fonctionner vite et bien, mais je n'ai pas encore eu le temps de beaucoup jouer avec !!!)

Notes

[1] Et on cherche un boîtier DD pour voir si on peut récupérer sa mémoire

[2] clin d'oeil à Franck Paul, ce soir c'est fajitas, je crois, en fait.

lundi 9 juillet 2012

Divers du lundi

Le sommeil me manque mais c'est pour la bonne cause. Il y a eu, ces derniers jours, plus que de bonnes rations de bavardages, rires et refaisages de monde.

C'était bien. Mieux que ça, même.

Mais la fatigue, tout de même.

Trois semaines avant les vacances. Je n'ose dire à quel point on a besoin, nous tous, de se poser, de se reposer. Ca pourrait porter poisse !

Le temps ici, comme il est de notoriété publique est nationale, est pourri.

Alors on y met des touches de gaité pour faire au mieux, comme on peut.

Encore une paire de chaussures roses pour appeler le soleil.

Pink Shoes

mardi 3 juillet 2012

R(ecycle) In Peace, Hercule

Hier soir, alors que je tentais d'allumer mon gropécé de la maison (c'est-à-dire : en faisant autre chose le temps qu'il procède) j'ai entendu un sinistre biiiip biiiiip biiiiip.

Extinction. Rappuyage. Biiiip. Biiiiip. Biiiiip.

Même protocole quelques heures plus tard. Biiiip. Biiiiip. Biiiip.

Les plus avertis d'entre vous auront reconnu le bruit du trépas de l'ordinateur.

Les plus optimistes me diront, comme nous le constations hier, qu'en l'absence de schhhhcrrouuutch puis tac tac tac tac tac, ça ne fait pas le bruit du disque dur défunté et qu'avec un peu de chance, mes données ne sont pas, pour toujours, enfermées dans la boîte noire.

M'enfin ! Mon Hercule !

Au moins 8 ans de vie commune ! Mon premier dotclear s'est installé par son entremise !!!

C'est grâce à lui que j'ai entendu pour la première fois la voix de Samantdi ! Que j'ai passé des heures à papoter avec Jath et Gilsoub, l'été dernier !!!!

C'est avec lui que j'ai écrit des centaines de billets, des milliers de mail, écouté de la musique, travaillé (parfois), déclaré des impôts et missivé rageusement...

Hercule...

Le fait est que pour le moment il va falloir "survivre" avec l'eeepc et le téléphone. Parce qu'il suffit que je tape dans mes maigres éconocroques pour qu'un autre truc tombe en panne, cette année. Donc, je pense, il va falloir attendre fin novembre pour le remplacer.

Mais Hercule... comment remplacer mon Hercule ? Que j'avais choisi composant par composant, monté avec soin (sache, ordi, si tu me lis, que plus jamais je ne ferai ça pour un autre...).

Hercule. Mon vieux pote, ma fenêtre sur les parents loin et les copains, le cadre de battements de coeur et de rigolades...

Hercule.

Chuis dé-goû-tée.

lundi 2 juillet 2012

Lundinite

Vous connaissez cette sensation d'arriver au bureau, le lundi matin, déjà passablement pas content(e) de devoir y aller, et de rester bloqué(e) une bonne minute face au clavier et à l'écran sans trop savoir ce que ce dernier attend quand il nous demande d'entrer un mot de passe ?

Le temps de reconnecter, de se fouiller sa mémoire et de retrouver (ou pas, mais puisque vous me lisez, j'ai dû réussir !), c'est reparti pour la vie de bureau.

Généralement ce moment compliqué de bascule "d'une vie à l'autre", c'est signe qu'on a déconnecté. Complètement.

Et à vrai dire c'est le cas, entre week-end avec enfants, arrivée du bout du monde, des tonnes de papotages, encore du vélo rose, de la cuisine "mère fille" (j'y reviendrai !), de rares moments à deux, un Enchanteur qui travaille, c'était dense.

Mais bon.

Mais épuisant.

Heureusement c'est la semaine, on va pouvoir se repose (si seulement...)